Assis sur le balcon brûlant, Adil observait sa ville, essayant de se faire discret. Si sa mère ou une de ses tantes le trouvait ici, en plein soleil et ne faisant rien d'utile, il serait puni. Son père lui dirait ensuite que les rêveurs ne faisaient jamais rien de bon pour la communauté. Les rêveurs n'avaient pas aidé à construire cette ville, à bâtir ces maisons, à faire de Deovi la cité merveilleuse qu'elle était aujourd'hui. Les rêveurs ne parlaient que du passé.
Adil ne voulait pas être un rêveur. Il voulai